Pourquoi Aina Madagascar?
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Ressentir plus d’émotions positives que négatives, voyager avec un but et une valeur, un sentiment d’être connecté aux autres, s’impliquer dans des projets solidaires, vivre et partager les modes de vie des malgaches, assurer une compréhension et coexistence, contribuer au développement d’une localité isolée, oublier la notion du temps, apprendre et agir avec plaisir et optimisme ; telles sont les raisons pour lesquelles les voyageurs concluent leurs voyages après les séjours avec Aina Madagascar. |
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Nous avons sélectionné quelques questions les plus fréquemment posées par les voyageurs de Aina Madagascar. |
Q : Aina Madagascar est-il un Tour Operator ?
R : Aina Madagascar est une association à but non lucratif qui regroupe un réseau de famille d’accueil et de villageois, nous proposons une forme de tourisme alternatif qui met en relief la rencontre et l’échange, l’implication des populations locales, favoriser les rencontres culturelles entre les Malgaches et les autres pays et promouvoir la coexistence entre les cultures. Nous ne vendons pas de voyages, nous ne sommes pas un intermédiaire ni un prestataire de services.
Q : Comment se déroule en général un programme d’un séjour avec Aina Madagascar ?
R: La première partie du voyage sera consacrée à tout ce qui est “action solidaire” dans les villages partenaires à Beravina ou Ankarefo, nos voyageurs resterons quelques jours dans nos villages et vivront avec les villageois, s’imprégneront de la vie quotidienne et feront des interventions sur les projets solidaires qui seront axés sur l’éducation ou la santé. Souvent ils interviennent dans l’école communautaire du village construite par Aina Madagascar, pour donner des cours de renforcements aux enfants du village La deuxième partie se fera en fonction des choix du voyageur, sur la découverte du reste de la Grande Ile avec l’encadrement de notre accompagnateur, l’hébergement se fera dans notre réseau de famille d’accueil et des hôtels, mais toujours dans le cadre éthique de l’association
Q : En quoi consistent « les projets solidaires » et comment sont-ils financés ?
R: Les projets solidaires peuvent être définis comme des actions qui pourront apporter des soutiens à la communauté du village. Ces projets sont toujours focalisés sur l’éducation. Les financements sont possibles grâce aux contributions solidaires, une somme prélevée dès le début du séjour des voyageurs. Les projets sont décidés suite à une consultation des villageois sur les
besoins sur place ; Aina Madagascar rapporte aux voyageurs les projets à financer et les réaliseront ensemble. Nous ne financerons pas des projets individuels
Q : Pourquoi Aina Madagascar peut dire qu’elle fait du Tourisme Solidaire ?
R: Des organismes, des associations, des opérateurs touristiques ont plusieurs définitions du mot « Tourisme Solidaire », pour notre part c’est en partageant nos expériences avec nos voyageurs et la population locale que nous avons pu définir ce concept. Nos voyages, les rencontres entre voyageurs, famille d’accueil, villageois reflètent l’implication de la population locale, engendrent une répartition équitable des ressources générées, assurent une compréhension et coexistence, et favorisent des échanges d’expériences et de savoir-faire entre tous les acteurs concernés durant un séjour.
Q : Quelles sont les différences entres « touristes » et « voyageurs » ?
R: Comme Aina Madagascar se focalise sur une forme de tourisme alternatif qui met en relief la rencontre et l’échange, nous avons estimé que le terme « touristes » est perçu à Madagascar ,en premier abord, comme les détenteurs de capitaux et que les relations qui vont se créer seront toujours basées sur les termes commerciaux ou offres de services. Nous avons pensé que le terme « voyageurs » était plus approprié pour que les relations soient plus humaines, « les voyageurs » pourront être qualifiés comme des invités mais ne seront jamais traités comme des clients ou consommateurs
Q : Combien dure un séjour avec Aina Madagascar ?
R: Cela dépend de la volonté de nos voyageurs et leurs envies, mais en général, nous avons enregistré entre 15 à 20 jours.
Q : L’accompagnateur est-il obligatoire ?
Effectivement, il sera le lien entre le voyageur, les villageois et les familles d’accueil. Ce sera lui qui veillera au bon déroulement du programme, qui animera le voyage et facilitera l’intégration des voyageurs aux villageois et familles
Q : Quelle est la fonction d’une « famille d’accueil » ?
R: c’est une famille qui est dans le réseau de Aina Madagascar et accueille des voyageurs, ces familles ne sont pas des professionnelles en hébergement, et ce ne sera jamais le cas, ce sont juste des familles simples et modestes qui se feront le plaisir d’accueillir les voyageurs de l’association AIna Madagascar tout en gardant leur mode de vie quotidienne et en le partageant avec leurs invités. Nous avons des familles d’accueil à Antananarivo, Antsirabe, Fianarantsoa, Manakara, Sainte Marie
Q : Combien coûte un voyage avec Aina Madagascar ?
R: En premier temps les voyageurs remplissent une fiche « Renseignements des voyageurs» .Aina Madagascar envoie ensuite aux voyageurs durant la phase préparatoire du séjour, un budget estimatif de leurs dépenses à Madagascar. Les voyageurs géreront leur propre budget et règleront directement les sommes aux familles d’accueil et aux villageois où ils seront logés
Q : Quels sont les critères pour qu’un village travaille avec Aina Madagascar ?
R: Nous avons commencé à travailler avec un village qui s’appelle Ankarefo, situé à 150 km d’Antananarivo depuis l’année 2006. La route qui mène là-bas est presque impraticable, le village est complètement isolé, ils vivent en communauté et c’est très rare qu’ils voient des gens de l’extérieur venant de l’étranger ou même venant d’autres localités de Madagascar. Nous avons lancé l’expérience du village partenaire avec Ankarefo, en discutant avec les notables du village, en expliquant l’éthique de l’association et ses objectifs. Actuellement ils sont toujours ravis d’accueillir nos voyageurs, ils perçoivent nos voyageurs comme étant différents des touristes qui arrivent dans des villages proches des localités à fort potentiel touristique. Nos voyageurs sont, pour eux, des invités, coexistant avec eux tout en échangeant leurs cultures. Nous avons remarqué que les échanges étaient toujours réciproques, les enfants du village, les villageois ont appris des choses suite aux passages des voyageurs, et ces derniers ont également acquis, de leur part, des connaissances qu’ils ne vont pas les oublier
Q : Qui peut faire un voyage avec Aina Madagascar ?
R: Toutes les personnes qui partagent l’éthique de l’association, qui ont une volonté d’apprendre à aller vers les autres en évitant autant que possible « l’ethnocentrisme », et l’intention de s’investir personnellement
Q : Les villageois parlent-ils le français ou d’autres langues étrangères ?
R: La langue officielle à Madagascar est « Malagasy », le français est utilisé presque partout dans les grandes villes et les domaines administratifs. L’Anglais peut être utilisé dans la capitale et les grandes villes à fréquentation touristique. C’est pour cela que nous avons recours à nos accompagnateurs parlant le Français ou l’Anglais pour faciliter l’intégration de nos voyageurs dans la vie courante à Madagascar. Toutefois, avec nos expériences dans le village, nous avons constaté que la langue est loin d’être une barrière. Nos voyageurs et les villageois ont tous une volonté de communiquer entre eux et trouvent toujours des moyens pour faire passer le message et pour se faire comprendre.
Q : Est-il dangereux de voyager à Madagascar ?
R: Depuis l’année 2009, Madagascar a été plongé dans une crise socio-politique. Les trois premiers
mois de l’année 2009, Madagascar était parmi les destinations à déconseiller. Nous pouvons assurer néanmoins que les malgaches sont des gens pacifiques, qui évitent à tout prix le recours à la violence, et même si la crise persiste actuellement, cela reste politique, la majorité des malgaches se préoccupe de leur vie quotidienne et ne cherche pas à compliquer leur vie dans les querelles des politiciens. Comme dans tous les pays du tiers monde, nous demandons à nos voyageurs d’être vigilants face aux pickpockets dans les rues bondées de monde surtout dans les grandes villes. Nous demandons aussi à nos voyageurs de faire preuve de bon sens, de ne pas trop exhiber leurs biens afin de ne pas exposer les malgaches à la tentation
Q : Quels types de volontaires peuvent participer aux projets de Aina Madagascar ?
R: Selon le besoin de l’organisation, des activités et des projets de l’association, nous sélectionnons des CV et recrutons des stagiaires annuellement
Q : Pour participer aux projets solidaires dans le village d’accueil, quels types de formations doivent avoir les voyageurs ?
R: Nous avons estimé que chacun a des potentiels à partager. Les cours de renforcement ne vont jamais se substituer aux programmes officiels de l’école, les intervenants seront là pour donner un coup de main, pour transmettre leurs connaissances aux enfants. Des compétences particulières ne sont pas requises pour l’intervention à l’école. Dans le cadre d’intervention dans le Centre de santé de base, en revanche, les voyageurs devront appartenir dans le corps médical (Médecins, infirmiers, …) Toute collaboration se fera avec l’accord du médecin chef du centre
Q : A-t-on besoin d’apporter des cadeaux pour les enfants du village ?
R: Avant que le partenariat avec le village d’Ankarefo et Beravina soit mis en place, les villageois n’avaient pas l’habitude de rencontrer des occidentaux. Et grâce à notre type de voyage, ils ont compris que nos voyageurs sont des invités, ils n’ont pas la notion des « touristes », si nous leur montrons que nos voyageurs sont des personnes qui apportent des cadeaux à chaque passage, cela va modifier leur vision de nos voyageurs et la relation va se baser uniquement sur des biens matériels. Il est difficile, pour nous, toutefois, de dire que les villageois n’ont pas besoin d’aide matérielle. De ce fait, nous suggérons soigneusement à nos voyageurs désireux d’apporter des cadeaux de les orienter vers l’éducation, et qu’en arrivant sur place, ils les remettent à l’association au profit de l’école communautaire.
Q : A-t-on besoin d’assurance pour le voyage à Madagascar ?
R: Oui, sans cela, l’association ne pourra pas accueillir les voyageurs
Q : Quelle est la meilleure période pour visiter Madagascar ?
R: La saison de pluie s’étale du mois de novembre au mois de janvier, vient après la période cyclonique jusqu’en mars (forte pluie dans la région est). Juin, juillet, Août, septembre, agréable pour voyager dans la région sud mais température fraiche sur les hautes terres
Q : Quel genre de repas mange-t-on aux villages et chez les familles d’accueil ?
R: Le riz est l’aliment de base des malgaches, trois fois par jour. Le riz rouge particulièrement savoureux figure parmi les meilleurs du monde. Le riz est souvent accompagné par des viandes (poulet, zébu, porc) et poissons. Les plats sont diversifiés en fonction de la région. Grâce au climat tempéré des hautes terres centrales les légumes tropicaux sont abondants, et cette région offre plusieurs gammes de fruits (mangues, raisins, fruits de la passions, ananas, bananes…) on trouve aussi facilement des poisons vers les régions côtières (marlin, espadon, thon, capitaine, gambas, langoustes, crabes, …)
Q : Pourquoi Madagascar étant un pays très riche pour ses ressources naturelles, et n’ayant pas connu de guerre civile depuis son indépendance, se trouve-il parmi les pays les plus pauvres dans le monde ?
R: Il est tout à fait illogique de penser que Madagascar est classé parmi les pays les plus pauvres vu la richesse que la Grande Ile possède, mais malheureusement c’est le cas. Le monopole économique et l’emprise qu’exerce jusqu’à présent son ancien pays colonisateur sur ses ressources naturelles, la corruption, l’auto production de sa population qui n’arrive pas à couvrir le marché local, l’exode rural, la dégradation de l’environnement, l’instabilité politique, le manque d’investissement sur le secteur industriel et de production des matières premières, l’insuffisance des infrastructures ont conduit Madagascar à sa situation économique actuelle.
Q : pourquoi Madagascar mérite le détour ?
R: La beauté de Madagascar réside sûrement dans sa nature unique au monde et chez ses habitants. Sa biodiversité incomparable, ses plages paradisiaques, des paysages diversifiés à couper le souffle, le peuple malgache par nature très accueillant ont permis à Madagascar d’être une destination à part que l’on apprécie au rythme moramora (rythme lent, à la façon malgache)